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Critik'o'Maniak
13 mars 2008

Mothra VS Godzilla

Mothra_VS_Godzilla

Réalisé par
Ishirô Honda avec (entre autres) Akira Takarada  & Yuriko Hoshi 

1964

"Deux reporters, Ichiro Sakai et Junko Nakanishi, sont envoyés sur un site industriel dévasté par un violent cyclone. Ils y découvrent une étrange substance. Parallèlement, les pêcheurs de la baie de Yokohama ramènent un oeuf géant et mystérieux qui est aussitôt acheté par Toharata, un homme d'affaire véreux. Malgré les recommandations du professeur Miura, inquiets de ce qui se cache dans l'oeuf, Toharata décide d'en faire une attraction particulièrement lucrative pour les touristes et les curieux." 

Troisième film de l'énorme (mais malheureusement pas toujours en qualité) saga Godzilla, Mothra VS Godzilla marque surtout deux choses : C'est le premier Godzilla en couleur, et c'est le retour de Ishiro Honda à la réalisation, après un deuxième épisode vraiment pas top voir assez mauvais...

Et je vous le jure mesdames messieurs, que ça change ! Y'a un tel cratère entre les deux films que ça en devient gênant pour le second justement. Honda apporte sa maitrise de la mise en scène à contribution de l'histoire. Et même si le scénario en lui même ne casse pas trois pattes à un canard, il a le mérite de poser certaines bases de la série qui seront reprises moulte et moulte fois !

Et les scènes de Kaïju dans tout ça ? Bah oui, on regarde généralement pas un film avec Godzilla pour ses dialogues sur les oeufs (ceux qui ont vu le film comprendront). Et bien, sans atteindre cette perfection qu'avait le premier (le noir et blanc vachement contrasté y apportait beaucoup je sais), on a fait un grand pas en avant ! Mothra est magnifique et Godzilla, a par à de rares occasions, c'est très beau aussi. On a le droit à quelques passages mal ralentis / accélérés. Mais les incrustations sont très bonnes et l'équipe de Eiji "Dieu" Tsuburaya à fait un super taf pour l'époque (d'ailleurs le typhon du début est saisissant de réalisme, encore maintenant !).

Des ombres au tableau ? Oui... Certaines longueurs, et dans les deux camps : Dans les scènes de Kaïjus on assiste à certaines rallonges (surtout quand les deux larves de Mothra crache sur Godzilla), et comme bien souvent, dans les passages avec les humains. Mais le film se suit avec plaisir et possède ce côté poétique propre au personnage de Mothra et de tout l'univers qui l'entour.

A noter que les zics, comme d'hab, sont foutrement d'enfers !

Scène à retenir : La résurrection de Godzilla dans le sable ! Le voir sortir de terre avec cette putain de musique donne le frisson !

3/5

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