Suicide Club
Réalisé par Sion Sono avec (entre autres) Ryo Ishibashi & Saya Hagiwara
2002
"Tokyo, le 26 mai 2002, 54 lycéennes se jettent sous le métro en gare de
Shinjuku. L’horreur de ce suicide collectif est le point de départ
d’une vague de décès inexpliqués qui va déferler sur la Japon. Les
inspecteurs Kuroda et Shibuwasa chargés de l’affaire ont pour seule
piste un site Internet et un sac de sport contenant des morceaux de
peaux humaines cousus les uns aux autres. La police se heurte à une
situation surréaliste. Les forces de l’ordre sont rapidement
dépassées..."
Après avoir regardé Noriko's Dinner Table il y a quelque jours, je voila partie dans le revisonnage (je l'ai vu y'a longtemps) de ce Suicide Club, film inclassable, dérangeant et décalé à souhait.
A l'heure ou le Japon était en pleine crise de "je fais des films de Fantômes à tour de bras"... Surtout que sur la grosse majorité seul une petite poignée étaient véritablement bons, un mec arrive Sion Sono. Poète, réalisateur, etc Le genre de mec très au courant de l'actualité du Japon et qui aime mettre en scène ses malaises.
Parce que ce n'est pas véritablement le suicide qui est le sujet principal de ce film. Le suicide n'est qu'un fil conducteur aux événements qui sont majoritairement lié aux rapports familiaux. Ce n'est que du cause à effet. La société va mal et personne ne se remet en question face à elle. En voila un film qui soulève beaucoup de sujet assez chaud à aborder. Surtout quand le réalisateur les abordes avec un tel réalisme et pourtant, qui nous parait si décalé.
un très "beau" reflet sur un phénomène très populaire au Japon (et plus que dans n'importe quel autre pays), qui fait peur mais nous fascine.
4.5/5