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Critik'o'Maniak
5 décembre 2007

Cowboy

Cowboy

Réalisé par Benoît Mariage, avec (entre autres) Benoît Poelvoorde & Gilbert Melki 

2007

"Daniel Piron a le blues. Son couple est monotone, ses idéaux se sont envolés* même son travail de journaliste est une farce. La seule idée qui le galvanise encore est de retrouver et de filmer Tony Sacchi, héros révolutionnaire de sa jeunesse. A travers cette aventure, Daniel voudrait réhabiliter le jeune homme ardent et engagé qu’il était. Mais, hélas pour lui, Sacchi est devenu un gigolo cynique. Au bout d’une épopée tragi-comique, Daniel Piron finira-t-il par comprendre qu’il faut assumer ses désillusions pour se retrouver ?"

Oyez Oyez ! Ceux qui pensaient voir un film dans la veine des derniers films de Poelvoorde vont être grandement déçus, mais peut-être apprecieront le film... Pour vous donner une idée, le film est très très proche des Convoyeurs Attendent du même réalisateur. Et quand on sait que le réa a bossé un peu sur Strip tease, on n'est guère étonné du résultat de ses films !

Bah ouais, c'est qu'ils sonnent vrais ses films ! Le film dresse le portrait d'une personne en perpetuelle quête du bonheur et qui pense l'avoir trouvé en... réalisant un docu sur une prise d'otages qui s'est déroulée il y a plusieurs années. Daniel est tellement bête qu'il s'obstine dans cette voie, ne voyant pas que le bonheur est finalement à sa portée dés le départ.

Le film est d'ailleurs pathétiquement drôle. Ne vous attendez pas à du gros gag lourdingue, non non, l'humour naîtra souvent de la situation un peu "gênée" des protagonistes. Ce qui fait aussi que le film touche drôlement ! Tout a l'air tellement sincère ! En sortant du ciné, j'étais en demi teinte, trouvant le film finalement un peu longuet. Et puis je me suis finalement dis qu'avec un tel sujet il ne pouvait en être autrement, en tout cas, ça fait plaisir de revoir Poelvoorde dans un "vrai" rôle.

Scène à retenir : Une scène qui m'a réellement touchée, c'est celle du piano dans l'hôtel. On voit vraiment l'obstination qu'a Daniel face à son sujet est telle qu'il en oublie tout le reste.

3,5/5

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