Meet Joe Black (Rencontre avec Joe Black)
Réalisé par Martin
Brest, avec (entre autres) Brad Pitt
& Anthony Hopkins
1998
"Une
nuit le magnat William Parrish ressent une violente douleur tandis qu'une voix
surgissant des ténèbres, lui annonce sa mort prochaine. A ce moment-là, un jeune
inconnu se présente à son domicile pour l'accompagner durant son dernier voyage. Ce
messager de l'au-delà impose à Parrish de l'héberger chez lui afin de lui
donner l'occasion de partager un temps les expériences, les joies, les émotions
et les drames des vivants, qui semblent lui être étrangers. En l'espace de
trois jours, Joe Black révèlera toute la famille Parrish à elle-même."
Bah du coup
aujourd'hui, je balance deux critiques dans la même journée ! Mais après la
perlouze du midi (Memories of Murder), voici venue la daubasse du soir (Meet
Joe Black).
La semaine dernière, notre très cool voisin (c'est trop rare pour le citer un
voisin cool) est passé nous voir. Il nous apportait un film qu'il avait bien
aimé et qui était susceptible de nous plaire. En contrepartie, pour sa soirée
avec son beauf, il voulait un film de bourrin bien survitaminé... Vu que je
n'étais pas là, ma Cocotte a eu la bonne idée de lui passer Versus de Kitamura.
Mais revenons à nos moutons !
Meet Joe Black c'est un peu le plus gros soufflé que j'ai vu cette
année. 2h40 environ au compteur... le film est sympa dans ses premières 40 minutes,
après mesdames, messieurs, accrochez-vous à vos vitamines et votre litron de café
(ou thé pour ceux qui comme moi, préfèrent).
Après nous avoir exposé une idée de départ sympa, le tout dans une mise en scène qui
sonne déjà très creux (Salut, mon nom c'est Martin Brest, le
réalisateur, et je sais que filmer un dialogue en champs / contre champs). Mais
malgré les défauts, on se dit que bon... c'est sympathique... BEN NON ! Le film
va s'enliser dans une marre de boue aussi grosse que le cul d'un mamouth obèse.
C'est chiant et putain... QUE C'EST MIEVRE ! Ras le bol du "je
t'aime" "moi aussi" "mais en fait non c'est
impossible" "zut flûte crotte" "mais en fait je t'aime
mais" STOP ! CUT THE BULLSHIT ! Tout est tiré en longueur. Une bonne idée
de départ ne doit pas faire 3h ! Et avec toute cette guimauve on ose nous
sortir les violons à + 10 db dés qu'un truc important se produit (important est
un grand mot dans ce film... parce que si pour vous le fait qu'on dise "je
m'en vais mais...." TTUUUUUDDDDDUUUUUUUUUUU (bruit des violons qui
débourent)) AAAAHHHHHH
Et ben vous savez quoi, j'ai pris mon mal en patience jusqu'au bout, et vous
savez quoi (encore), ben mon plus gros souhait ce soir que je peux vous faire
c'est de vous épargner 3h de votre vie... je sais pas... faites un truc plus
constructif comme... laver vos toilettes, c'est différent... par contre ça aura
la même odeur que ce film (QUI A DIT DE MERDE ?)
Scène à retenir : Tu rêves ? Parce qu’en plus tu crois que je vais te citer une
scène qu'est trop cool ? Allez tiens, je citerai Attention Spoiler ! la mort du "corps" de Brad au début super
ridicule (Flipper Style).
0,5/5 (la note compte juste une idée qui aurait pu être sympa... sinon je
mettais 0).